aux sources de la beauté
Le premier protagoniste de cette histoire, c’est le docteur Prosper Haller (1869-1946). Le second protagoniste, c’est un être vivant non humain, c’est la source Lucas.
Parmi les neuf sources qu’exploite la Compagnie Fermière (sept sources chaudes et deux sources froides) la source Lucas présente des vertus anti-inflammatoires. Autrefois opportunément connue sous le nom de source des galeux, déjà célébrée par les Romains, cette source froide (27°) est la plus minéralisée des eaux de Vichy, notamment riche en potassium, lithium, magnésium et manganèse. En cure de boissons ou en pulvérisations on l’utilise pour traiter certaines affections dermatologiques : rougeurs, irritations, sécheresse…
Le 3e protagoniste de la success story, c’est l’industriel Georges Guérin, directeur des parfums Grenoville. En 1931, la Société indépendante d’hygiène dermatologique de Vichy (SIHDV) était née.
Vingt ans plus tard, le succès des produits Vichy ne se dément pas, mais peine à franchir les limites de l’hexagone en dépit du nom de la ville connu sur tous les continents.