





Confortée par la création du parc des Sources en 1812, cette artère qui reliait la ville fortifiée au quartier des bains va rapidement être lotie par des hôteliers et commerçants.
Ils trouvent ici des emplacements privilégiés, à proximité des sources et de la promenade.
Dès le premier tiers du XIXe siècle apparaissent l’hôtel des Bains au n°32 et le Guillermin, futur Carlton au n° 28, qui bénéficieront peu à peu des progrès de l’hôtellerie pour devenir des établissements de premier ordre : l’hôtel des Bains est agrandi par l’architecte Ernest Mizard en 1897, tandis que le Carlton est reconstruit par René Moreau en 1912, précédant d’un an l’Amirauté, au n°20, édifié par Antoine Chanet.
La plupart de ces hôtels disposent à l’origine de jardins perpendiculaires à la rue qui seront progressivement sacrifiés au profit du percement de rues ou de passages propices à l’installation de commerces. Ainsi, les passages Giboin (1887) et de l’Opéra (1905) remplaceront les cours de l’hôtel Mombrun ; quant au passage de l’Amirauté, il est intégré dès l’origine dans les plans de l’hôtel éponyme. Ces emplacements sont particulièrement prisés des enseignes de luxe et de produits de fantaisie comme le bijoutier Henry Lyon, le maroquinier Lancel ou les confiseurs Au Fidèle Berger ou A la Marquise de Sévigné.
Dès le premier tiers du XIXe siècle apparaissent l’hôtel des Bains au n°32 et le Guillermin, futur Carlton au n° 28, qui bénéficieront peu à peu des progrès de l’hôtellerie pour devenir des établissements de premier ordre : l’hôtel des Bains est agrandi par l’architecte Ernest Mizard en 1897, tandis que le Carlton est reconstruit par René Moreau en 1912, précédant d’un an l’Amirauté, au n°20, édifié par Antoine Chanet.
La plupart de ces hôtels disposent à l’origine de jardins perpendiculaires à la rue qui seront progressivement sacrifiés au profit du percement de rues ou de passages propices à l’installation de commerces. Ainsi, les passages Giboin (1887) et de l’Opéra (1905) remplaceront les cours de l’hôtel Mombrun ; quant au passage de l’Amirauté, il est intégré dès l’origine dans les plans de l’hôtel éponyme. Ces emplacements sont particulièrement prisés des enseignes de luxe et de produits de fantaisie comme le bijoutier Henry Lyon, le maroquinier Lancel ou les confiseurs Au Fidèle Berger ou A la Marquise de Sévigné.