L’idée de la création des parcs d’Allier remonte à 1856 et découle de la nécessité d’endiguer la rivière pour empêcher les inondations régulières de la ville.
Plusieurs projets sont alors élaborés, visant à l’extension du parc des Sources jusqu’à la rivière ; mais la spéculation foncière empêche cette réalisation. En 1861, un décret impérial impose l’aménagement du parc Napoléon III sur l’emplacement d’un bras secondaire de l’Allier, asséché grâce à la construction d’une digue. Les travaux sont dirigés par l’ingénieur Jean-François Radoult de La Fosse, et la conception paysagère confiée à l’horticulteur moulinois Joseph Marie.
D’inspiration anglaise, ce parc se caractérise par des sentiers serpentant autour de larges pelouses agrémentées d’essences autochtones, évoquant un boisement naturel. Au déclin de la première plantation d’arbres, choisis adultes pour fournir immédiatement sa structure arborée au parc, des végétaux plus rares et plus variés sont implantés. Le parc compte aujourd’hui un peu plus de 800 arbres, véritable collection d’essences issues de tous les continents. La rivière artificielle qui le sillonnait fut supprimée en 1867. Seul subsiste le bassin aux cygnes.
Contrairement au parc des Sources dévolu aux mondanités des estivants, le parc Napoléon III, ainsi que le parc Kennedy et celui des Bourins qui le prolongent sur un total de 21 hectares, ont de tout temps été prisés des familles et des sportifs.